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Un sujet grave aujourd'hui.
J’ai été interpelée sur ce sujet en regardant hier une émission sur les jeux dangereux.
Même en maternelle, il est vrai que nous sommes témoins de certaines violences et comportements à risque. Certains de mes élèves ont des grands frères ou grandes sœurs, qui bêtement les initient à certaines pratiques. Les jeux vidéos, la télé banalisent la violence.
En maternelle, le travail de prévention auprès des élèves me semble difficile parce que les élèves n’ont pas conscience de l’irréversibilité de la mort. Et tous les films qu’ils regardent ne les aident pas vraiment à le comprendre.
Je suis allée faire un tour rapide sur Internet pour voir ce que je pouvais trouver sur le sujet
eduscol jeux dangereux et pratiques violentes http://eduscol.education.fr/cid47712/jeux-dangereux-pratiques-violentes.html
dossier sur le Café Pédagogique http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/pages/2003/violence_index.aspx
L'association APEAS a listé un matériel de prévention
APEAS http://www.jeudufoulard.com/html-fr/docsp_00.html
avec notamment une vidéo que je trouve bien faite sur la respiration qui peut facilement servir de support pédagogique
http://www.jeudufoulard.com/html-fr/docsp_10.html
J'ai aussi vu quelques sites de jeunes sur le sujet de la violence scolaire.
http://la-violence-scolaire.skyrock.com/
et j'ai commandé ces livres
On voudrait que l'enfance soit sans nuages. Elle est pourtant jalonnée de questions, d'angoisses et de chagrins qui font souffrir, mais aussi grandir. Pour y faire face et les surmonter, les enfants ont besoin de pouvoir en parler... Ou qu'on leur en parle. Parce que l'imagination est le mode privilégié pour communiquer avec eux, les petites histoires de Sophie Carquain les aident, mine de rien, mieux qu'un propos pédagogique. Des difficultés de la nuit aux grands problèmes du monde (guerres, publicité, obsession de l'argent...) en passant par la jalousie, le divorce, le racket, la différence..., l'enfant est avide de vérité. Encore faut-il aborder ces sujets " à distance ", dans son langage à lui, avec des personnages qui lui sont chers : ours, souris, petites princesses, lapins, lune, soleil... Grâce à ce livre, les parents trouveront un support pour aborder les soucis quotidiens des enfants. Ils puiseront dans les pages " Côté parents " des éléments de réflexion pour mieux les comprendre. | |
Veiller à la santé et à la sécurité des enfants : c'est le rôle des adultes. Mais comment éviter ces petites phrases répétitives et usantes : " Va te brosser les dents ", " Pas trop de télé ", " Porte tes lunettes ", " Moins fort, le baladeur ", " Ne touche pas au tabac ", " Fais attention en traversant "... ? Comment leur faire comprendre que tout cela est nécessaire, comme d'aller chez l'ophtalmo et, parfois, chez l'orthophoniste ou chez le psy, ou encore de savoir se protéger contre les comportements abusifs des adultes ? Parce que l'imagination est le mode privilégié pour communiquer avec eux, les histoires de Sophie Carquain les aident, mieux qu'un propos pédagogique, à prendre soin d'eux. A travers des personnages qui leur sont chers (lapins, fées, sorcières, grand méchant loup...), les enfants comprennent, et apprennent... Après le succès du premier tome de Petites histoires pour devenir grand, consacré aux peurs et aux angoisses de l'enfant, Sophie Carquain offre ici un merveilleux support, plein d'humour et de poésie, pour aborder toutes les questions de santé et de sécurité. |
![]() | J'ai compilé quelques images sur Internet que je pense utiliser comme support de discussion avec les élèves. (en cliquant sur l'image ci-contre, on a accès au pdf) |
Je me trouve souvent démunie face aux problèmes de violence à l'école. Je signale réguièrement les comportements des enfants à leurs parents, mais c'est souvent pris à la légère "c'est un garçon, c'est normal"... J'ai eu un enfant garçon et il n'a jamais été un élève violent, par contre je pense qu'il aurait pu être victime de violences s'il avait fait de mauvaises rencontres.
La société est violente et il me semble qu'il est entre autre de notre devoir d'enseignant de parler de ces sujets avec nos élèves: on ne voudrait pas être victime et s'il n'y avait pas de "bourreaux", il n'y aurait pas de victime.
Je sais aussi que certains parents regardent ce blog et j'espère qu'ils sauront trouver ici des messages de prévention.
La violence, quelle qu'elle soit ne doit pas être banalisée. Penser que des enfants meurent ou se retrouvent handicapés suite à des violences de tiers ou des comportements à risque est parfaitement inadmissible.
à lire:
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2012/02/22022012_candidatsfaceEcole.aspx
et si vous trouvez d'autres articles sur Internet, il serait intéressant d'enrichir cet article avec des commentaires.
L'école ne semble pas être un enjeu primordial pour cette élection. Je ne sais pas quand un gouvernement se penchera sérieusement sur la question en écoutant ce qui se passe réellement dans les écoles.
L'école et les inégalités sociales. http://www.inegalites.fr/spip.php?article531
Comment gère-t-on les difficultés scolaires?
Comment doit évoluer le système scolaire pour être adapté à notre époque?
Comment l'école peut-elle maintenant favoriser comme au siècle précédent l'accés à l'ascenseur social pour tous les élèves?http://www.cahiers-pedagogiques.com/Panne-du-systeme-panne-de-l.html
http://www.liberation.fr/tribune/010189990-sauver-l-ecole-publique-et-reparer-l-ascenseur-social
à suivre...
Les jardins d’éveil seront « intégrés dans les écoles lorsque cela est possible»
Le 4 avril 2009, Mme Morano secrétaire d’Etat à la famille a annoncé : « Dès la rentrée, nous allons expérimenter un autre mode de garde qui viendra compléter la palette déjà proposée, les jardins d’éveil pour les 2-3 ans.(…) L’idée est de mutualiser les moyens et d’optimiser les structures et donc oui, ils seront intégrés dans les écoles lorsque cela est possible. » Cette structure, en rassemblant des classes et des jardins d’éveil payants, réunirait des personnels aux statuts différents (professeurs des écoles, éducateurs jeunes enfants, personnels municipaux, contrats précaires…) et dépendrait donc de plusieurs tutelles. Ce « nouveau service public » comme l’a présenté le gouvernement ne serait plus l’Education nationale, mais un système dénationalisé, régionalisé constitué d’établissements et de structures autonomes comme le préconise la proposition de loi sur les EPEP (Etablissements Publics d’enseignement primaire).
Une « expérimentation » pour réduire les coûts et privatiser
Les pouvoirs publics, depuis des mois, ne cessent d’insister sur le coût annuel d’un élève de maternelle : 4660 euros en 2006, coût financé à 50% par l’Education nationale soit 2 330 euros par an et par élève dont plus de 99 % représentent des dépenses de personnels enseignants.
Pour Mme Morano et M Darcos, c’est insupportable, l’Etat doit donc se désengager. C’est pourquoi Mme Morano précise « Le financement de 8000 places est prévu dans la nouvelle convention que nous signerons avec la CNAF. Il sera croisé, CAF, collectivités locales, parents en fonction de leurs revenus comme pour une place de crèche, mais aussi les entreprises qui, dans le cadre de leur politique familiale, pourront financer les places de jardins d’éveil tout comme elles financent des places de berceaux ».
Une « expérimentation » pour supprimer des milliers de postes comme l’impose la RGPP
En dix ans, depuis 1998 et dans un contexte de forte augmentation démographique, 3 559 classes maternelles ont été supprimées et 1880 écoles maternelles publiques ont fermé au nom « des objectifs de régulation budgétaire ».
Et concernant la scolarisation des enfants de moins de 3 ans, depuis 2000, selon le ministère, le taux de scolarisation est passé de 35,4 % en 2000 à 21,3 % à la rentrée 2008, en huit ans c’est 113 000 enfants qui n’ont pu être scolarisés avant l’âge de 3 ans. Qui peut croire qu’avec la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques), l’objectif « de la diminution, voire de la suppression » de la scolarisation ne concernera pas aussi à terme les enfants de 3, 4 et 5 ans ?
J'ai commencé ma carrière en ZEP dans les années 80, il était important à ce moment là de faire progresser la scolarisation des enfants de 2 ans. Des RPI avec des classes uniques qui ne pouvaient accueillir les enfants qu'à partir de 4 ans ont été créés en zone rurale, pour permettre l'accueil des 2 et 3 ans. A ce moment là des études révélaient l'importance de la scolarisation de cette tranche d'âge pour réduire notamment les inégalités sociales et culturelles.
L'école maternelle publique et gratuite permet à tous les enfants d'aborder l'école élémentaire avec une meilleure égalité des chances.
Certes comme l'explique dans son article Hubert Montagner (voir lien plus bas), il y a des différences de "maturité" importantes dans les premières années, mais pourquoi fermer l'école maternelle aux enfants de 2 ans s'ils sont "prêts". J'ai des enfants de 2 ans et 3 ans dans ma classe (PS1et PS2) avec des 2 ans qui maîtrisent bien le langage, même mieux que certains 3 ans...
Une « expérimentation » qui remet en cause le statut d’enseignant fonctionnaire d’Etat
Il y a quelques mois, un rapport parlementaire, celui des sénateurs Papon et Martin préconisait une coordination locale des instances et personnels concernés (enseignants, éducateurs de jeunes enfants, ATSEM, auxiliaires de puériculture…) sous la forme de groupes « petite enfance » à l’échelle d’une commune ou d’un quartier. Pour eux, « Les professeurs des écoles pourraient jouer un rôle au sein de ces jardins d’éveil en apportant leurs connaissances pédagogiques et éducatives à l’équipe du jardin d’éveil par un travail de rencontres, d’échanges ou de formation, selon des modalités qui devront faire l’objet d’une concertation ».
Les enseignants de l’école maternelle deviendraient ainsi les personnels référents de ces nouvelles structures et seraient donc placés sous la tutelle des collectivités territoriales et des différents partenaires.
En conclusion…une « expérimentation » pour remettre en cause
l’école maternelle publique, gratuite et laïque au profit de structures d’accueil
payantes sous la responsabilité des collectivités locales
Dans le « document d’orientation » rendu public le 14 novembre 2007 à la suite du protocole de discussion, le ministre présentait les premières propositions. Concernant la maternelle, on pouvait lire : « Les missions de l’école maternelle seront redéfinies en fonction des âges d’accueil. (…) Il n’est pas envisageable qu’elle soit réduite à une fonction de garde pour de très jeunes enfants qui ne retirent aucun bénéfice mesurable d’une scolarisation trop précoce
ministère du travail, de la solidarité et de la fonction publique
Une rentrée en jardin d’éveil
http://www.leparisien.fr/societe/ils-testent-le-jardin-d-eveil-04-09-2009-627117.php
C'est mon année d'entrée à l'Ecole Normale
5 avril 1978 au 22 mai 1981 |
du gouvernement Raymond Barre | Annonce qu’il ne fera pas de réforme puis revoit la formation des maîtres : école normale plus université (recrutement des instituteurs BAC + concours et 3 ans de formation) |
22 mai 1981 au 19 juillet 1984 |
du gouvernement Pierre Mauroy | Supprime l’orientation en fin de cinquième, crée les ZEP et les bacs pros Supprime la sélection à l’entrée de l’université (loi Savary) |
19 juillet 1984 au 20 mars 1986 |
du gouvernement Laurent Fabius | 80% des élèves au bac Retour aux fondamentaux et à l’instruction civique La marseillaise
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20 mars 1986 au 12 mai 1988 |
du gouvernement Jacques Chirac | Supression des PEGC |
12 mai 1988 au 2 avril 1992 |
des gouvernements Michel Rocard et Edith Cresson | L’élève au centre des apprentissages La loi d’orientation et création de IUFM (recrutement des enseignants niveau licence, une année de formation obligatoire en IUFM) http://www.vie-publique.fr/documents-vp/josp900419.shtml http://www.vie-publique.fr/documents-vp/josp0506.shtml Suppression des filières SES Retrait du projet |
2 avril 1992 au 29 mars 1993 |
du gouvernement Pierre Bérégovoy | Organisation en cycles La réforme Jospin revient par la fenêtre et passe sous forme d’un décret |
29 mars 1993 au 4 juin 1997 |
du gouvernement Edouard Balladur et Alain Juppé | Réforme de l’université |
4 juin 1997 au 28 mars 2000 |
du gouvernement Lionel Jospin | Veut dégraisser le mammouth |
28 mars 2000 au 7 mai 2002 |
du gouvernement Lionel Jospin | Le retour . On reparle de la méthode globale ! Prépare les nouveaux programmes toujours en vigueur |
7 mai 2002 au 31 mars 2004 |
du gouvernement Jean Pierre Raffarin
| Lettre à tous ceux qui aiment l’école |
31 mars 2004au31 mai 2005 |
du gouvernement Jean Pierre Raffarin
| Passage de 37 à 40 ans !!! |
2 juin 2005au18 mai 2007 |
du gouvernement Dominique de Villepin
| Réforme des IUFM , stage en entreprise |
18 mai 2007 au 24 mai 2009 |
du gouvernement François Fillon
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du 24 mai 2009 au 10 mai 2012 | Luc Chatel | retour à la semaine à 4 jours non remplacement d'un fonctionnaire sur deux Accompagnement Educatif mastérisation
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du 16 mai 2012 au 31 mars 2014 | du gouvernement Jean Marc Ayrault | aménagement du temps scolaire semaine à 4j 1/2 |
du 2 avril 2014 au | du gouvernement Manuel Valls |
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